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Les fans du donjon de Naheulbeuk connaissent sans doute la suite de la chanson et ils vont comprendre pourquoi… Et pourquoi je groupe les deux jours aussi.

Par où commencer … il est 8 h 30 quand Monica m’aide à sortir Géraldine de la cour où elle était parquée. Fin de chargement, réglage du GPS et c’est l’heure des « au revoir ». Tout est plié en dix minutes et je me mets en route. La veille après la journée de marche (j’ai des ampoules énormes sous les pieds), j’ai longtemps hésité sur la route à suivre pour la Norvège :

  • Aller à Rostock et prendre un ferry pour la Suède et rejoindre Oslo.
  • Aller à Kolding pour rallier la Suède grâce au pont au dessus de la mer.
  • Ou alors aller jusqu’à Hirtshals et prendre un ferry pour la Norvège.

J’ai vite supprimé la première solution : trop de kilomètres. La seconde est quasiment identique en terme de kilomètre/temps. Du coup je prends la troisième solution.  Mais avant ça j’ai une chose à faire 🙂

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Pour les non-Centaures (personne n’est parfait 🙂 ) mon club de foot a été à Vejle au Danemark pour disputer la demi finale de championnat d’Europe !!! Balèzes les gonz non ? Et comme je n’ai pas pu y aller j’ai décidé d’y passer … mais deux semaines après le match.

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A ce niveau là j’avais déjà parcouru un paquet de kilomètres. (545 km environ), et j’ai pu découvrir que le Danemark aussi c’est cher !! 4 € la bouteille d’eau ça fait mal aux fesses. Je reprends la route (il ne faut pas perdre de temps non plus), et j’arrive à Hirtshals sans encombres.

Il est 18h20 (795 km depuis Berlin), j’ai raté le ferry de 17 heures qui arrive à Kristiansand. J’ai donc le temps d’aller voir ce qu’on me propose en traversée. C’est là que je rencontre un motard norvégien, la cinquantaine en Honda Shadow, il revient d’Autriche il a fait 1400 km en deux jours. Il me montre l’endroit où acheter des tickets vu qu’on a pas réservé. J’opte pour un voyage à 20h45 direction Kristiansand, débarquement à minuit environ. J’ai un peu de temps donc je discute avec lui et il me donne plein de conseils : où acheter la nourriture, la préparer soit même revient moins cher etc etc… C’est sympa j’apprécie.

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Sur l’embarquement je vois un autre motard arriver en Africa Twin. Préparée aux petits oignons, on jurerait qu’elle sort tout juste de l’usine. Sébastien (il est allemand) est un habitué des grands voyages et il s’agit de son second séjour en Norvège. Nous passerons les  quatre heures de la traversée à discuter à se donner des conseils. Il est une mine inépuisable d’information.


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Une fois débarqué, nous nous réfugions dans une station service : Il pleut bien comme il faut, normal nous sommes en Norvège !! Il note mon numéro de téléphone, il espère passer en France. Et ce sera un plaisir de le revoir. Sur le coup des deux heures du matin nous nous séparons chacun avec sa stratégie. Lui va rouler jusqu’à Stavenger afin de voir Preikestolen le matin quand il n’y a personne !! L’idée est bonne mais je n’en peux plus donc je cherche un camping. Ha la boulette. J’ai voulu essayé vers Evje pour leur auberge de jeunesse mais je n’y suis jamais arrivé, par contre j’ai bien trouvé le fossé !!! Alors que je me battais avec mes gros doigts contre le GPS ma roue avant a glissé dans le fossé. Tout va bien à trois heures du matin ça va sûrement être l’affluence !! Et bien oui : trois voitures se sont arrêtées pour m’aider à m’en sortir. Je les remercie et repars vers Kristiansand pour constater que tous les hotels sont fermés ou complet. Je me lance donc en direction de Stavanger.

Par la petite route forcément sinon c’est pas drôle. Et c’est là que je découvre que la Norvège est le pays de l’eau. Il y a des lacs de partout et on sait pourquoi : Il pleut tout le temps ou presque !! J’ai pris des photos de paysages plutôt sympas. Vivement les fords.

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4h30 du matin j’ai quand même un très gros coup de barre : ça fait plus de 20 heures que je suis levé et que je roule. Je choisi donc une aire de repos pour établir mon campement de manouche et piquer un roupillon. J’ai pu dormir environ… à peu près … trois bonnes heures. Mon cerveau me rappelle que ce n’est pas suffisant, mais je continue de traverser des paysages superbes. Et après une route qui m’a semblé interminable sur la fin, j’arrive à Stavenger. Bien décidé à ne pas renouveler l’expérience de la nuit passée, je me trouve un camping juste après avoir acheté quelques courses dans le magasin conseillé la veille par le motard Norvégien.


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Du coup cette après-midi c’est repos, rédaction des billet pour le blog et surtout planification de la journée de demain voir après-demain.

Bilan des deux jours : plus de 1100 km, et Géraldine suit ma voie : elle consomme de moins en moins avec moins de 6 litres pour 100 km.