Comme je l’ai expliqué dans l’article de la journée précédente, je profite du wifi du camping, d’un peu de soleil et du mobilier du camping pour écrire l’article de la veille. Le départ se fait donc tardivement (vers 11h30), la journée risque de ne pas être chargée en kilomètres du coup.

Histoire de ne pas me sentir dépaysé, je retrouve d’entrée de jeu mes immenses autoroutes de gravier. Cela tombe bien : ça me permet de me rattraper sur le nombre de kilomètres à abattre par jour. Mais aujourd’hui, il y a une petite subtilité : ils ont installé des « chicanes mobiles » sur la route ! Veuillez comprendre, une brochette de méchouis sur pattes qui glande sur les bords de route, prêts à se jeter sous nos roues tellement c’est c** un mouton !

Regardez moi ces yeux vicelards! On voit bien qu’ils sont prêts à me sauter dessus! 😆

 Le TET m’embarque ensuite en direction de la montagne, toujours par des autoroutes de gravier mais avec une ambiance que j’adore ! Je vois des petits vans 4×4 tous décorés, du coup tout intrigué je suis allé voir ce que c’était !

Donc comme c’est écrit dessus, il s’agit d’une compagnie d’élagage. Mais moi ce sont surtout leurs petits vans 4×4 que je kiffe. Ca doit être top pour partir tout confort dans les chemins !

Une portion d’autoroute plus loin, je me prends une énorme claque visuelle… Je suis resté un bon moment à contempler ce coin de paradis…

Le patelin s’appelle Bjønnåsbrua, c’est petit mais c’est très joli ! Il y a plein de petites maisons au milieu de nulle part, c’est bien entretenu : j’adore.

Je suis sur des sortes de grands plateaux, on croit que c’est désert mais il y a des habitations, de la circulation… Je trouve ça incroyable cette sensation d’être loin de tout mais avec quelques traces d’humains de temps à autre.

Un peu plus loin, je trouve de la neige. Juste quelques névés par-ci par-là. Ça rajoute à l’ambiance loin de tout!

Je parcours ainsi pas mal de « hauts » plateaux assez jolis, notamment au niveau de Ytre Reina et sa magnifique vue sur le lac.

Pour y accéder, j’ai du contourner une barrière. Bon je n’en suis pas super fier mais il n’y a pas de raison que les cyclistes aient le droit et pas moi. 😁

S’en suit une magnifique descente goudronnée qu’il est plaisant d’enrouler sans avoir besoin de penser à l’adhérence sur les graviers. Le tout en longeant des petits hameaux au dessus de Lillehammer.

Ces maisons au toit en herbe… Je ne m’en lasse jamais ! A Lillehammer, je profite de l’importance de la ville pour faire des courses. Et en sortant du magasin je vois que le ciel est très chargé, avec un gris sombre qui ne me plaît pas. Il est vraiment trop tôt pour me poser dans le coin, je mise donc sur la chance pour trouver un spot sympa plus loin et sans prendre la pluie.

Au départ de la ville, c’est une petite route de col qui donne très envie d’arsouiller… Sauf que je ne suis pas en supermot mais avec le 800gs chargé ras la gueule avec des pneus tout terrain… Comme si ça m’avait empêché ! 🤣

Si le gris du ciel s’éclaircit, le vent lui se renforce. Ce qui complique la recherche d’un spot où je n’aurai pas peur pour la tente toute la nuit. Je finis par trouver une petite aire de pique-nique, relativement abritée et avec des arbres pour poser le tarp sous une petite pluie fine ! J’aurais dû réviser mes nœuds avant de partir.

J’espère que mon bricolage va tenir toute la nuit. C’est maintenant l’heure de manger, au menu ce soir : une salade de plein de choses car j’ai défoncé le salade bar du Coop de Lillehammer !

Au final, j’aurais fait 200 kilomètres aujourd’hui, les pistes sont plus larges,plus rectilignes et moins gravillonneuses qu’en Suède mais je ne vais pas m’en plaindre car les paysages étaient magnifiques !