Suite à ma précédente sortie, la motivation était de mise pour une sortie beaucoup plus orientée tout terrain. Toujours sans sabot moteur digne de ce nom, il faut rester prudent mais la confiance est là alors c’est parti pour la journée (toujours sans bouteille d’eau sinon c’est pas drôle).

Je vous présente ma meilleure amie de la journée. On a beau dire pour l’instant c’est ce qu’il y a de mieux pour voir les routes et les chemins par rapport aux applis que j’ai pu trouver pour le téléphone. Le seul truc de chiant c’est qu’il faut s’arrêter, caler la moto, enlever le sac et sortir la carte. Mais bon ça fait faire des pauses pour le non sportif que je suis laughing

A froid ça grime un peu mine de rien … Et c’est que le début !

Et pourtant tout ceci n’était qu’un échauffement en vue de ce qui m’attendait. Je savais que ça allait être dur car j’étais passé dans le sens de la descente lors de ma dernière sortie. Mais à coeur vaillant rien d’impossible dit le proverbe !

C’est beau hein ? Ben c’est surtout pentu, caillouteux et mouillé : le top pour l’adhérence avec mes super pneus en fin de vie ! Mais c’est pas grave, j’y vais quand même. Ce qui a été dommage c’est d’échouer aussi près de la fin : à deux mètres de la fin du « pierrier », j’ai perdu l’adhérence et la moto s’est mis en travers. J’ai eu beau m’escrimer pour repartir c’était mission impossible. Angie tankée, moi en sueur : 8h30 c’est l’échec, ça doit bien faire 10 minutes que je suis parti ! Ça promet pour la suite.

Après un point carte je fais demi tour et j’ajuste mon trajet histoire quand même de continuer ce que j’avais prévu à la base. Ca m’a permis de découvrir de jolis petits chemins de traverse qui ne sont franchement pas très loin de chez moi.

Malheureusement la suite bien que jolie est moins marrante. Le problème pour tout enduriste qui veut respecter un tant soit peu la loi, c’est qu’il y a la carte … et la réalité. Par la suite je tombe donc sur pas mal de chemins s’annonçant magnifiquement prometteurs  sur la carte mais qui sont surtout interdit à la circulation motorisée dans la réalité. Bon cette fois-ci c’était pour préserver une source d’eau qui alimente un village donc c’est justifié.

Il ne faut donc pas être frustré mais passer à la suite. Et quelle suite !! J’ai réussi à dégotter un long chemin un peu roulant, à l’ombre qui fait plaisir et en plus, cerise sur le gâteau, un passage boueux !! embarassed

Oui parce qu’on est comme ça les enduristes : on aime bien aller se mettre dans la boue. Mais j’avoue que je ne faisais pas le fier, j’avais encore en mémoire un de mes « entrainement » pour l’Islande où j’avais planté Maya dans la boue et passé 45 minutes à galérer pour la sortir du traquenard dans lequel on s’était fourré ! Donc on prend son temps, on sonde pour voir si c’est profond et si le fond est dur … Et Goooooo !

Bonne nouvelle Bruno, je confirme que les bottes sont bien étanches !

Et bien sûr bravo Angie : C’était son premier bain de boue !

Et pour cloturer la journée, après maint demi tours devant des panneaux d’interdiction, j’atteindrai le Graal, le Crux, le point d’orgue de la journée. Un chemin de toute beauté, avec de la petite caillasse, personne ou presque pour m’embêter : un paradis … bien raide !

Le mode panoramique écrase un peu la pente sur la photo mais vraiment ça grimpait fort avec des épingles comme un … enfin serrées quoi ! Malheureusement encore une fois je perdrai l’adhérence dans une partie plus bosselée et pentue que le reste, en général le résultat ça donne un beau plantage de meule dans la pente.

En général c’est le bon moment pour faire une pause. Déjà parce qu’avec tout le sport que je fais en ce moment (sarcasme) j’ai besoin de me reposer deux minutes, et ensuite parce que j’ai les avants bras en fusion. Hé oui tenir 210 kg pour essayer de les faire aller droit dans les chemins pentus ça tire un peu tongue-out

C’est aussi l’occasion de faire une petite analyse de la moto pour s’apercevoir que les crampons ne sont plus carrés mais plutôt ronds (enfin ce qu’il en reste)

Un petit bilan de la situation : impossible de repartir pour finir la montée et je vais bien galérer pour redescendre ! Heureusement la nature est là pour redonner un coup de motivation.

Je finirai sur cette bien jolie rencontre, en rentrant par la route tranquillou. N’empêche elle était pas farouche la bestiole !