Après deux jours passés près de Porto Vecchio, il est temps d’entamer notre remontée en direction de Bastia … et oui les meilleures choses ont une fin parait-il ! Mais ce n’est pas encore fini alors profitons.
Il est temps de quitter notre super logement « Chez Bati » et de tracer en direction des aiguilles de Bavella sous une chaleur infernale et un soleil de plomb (selon les formules consacrées). Encore une fois le petit déjeuner fût dantesque et à volonté : une sacrée adresse à retenir ! Pour rejoindre les aiguilles de Bavella j’ai choisi de rejoindre la côte par ces immenses lignes droites de m****.
En plus on se tape les convois de Massey Fergusson qui remontent en direction eux aussi du port de Bastia (enfin on pense) mais en longeant la côte Est. La circulation est assez importante et doubler les convois devient une vraie gageure … surtout que les gars sont pas trop enclins à nous laisser passer. Bref la chaleur continue de grimper et c’est pas le top 🙂
Enfin on se débarrasse du gros de la circulation pour attaquer la route D268 qui mène au col de Bavella. La route est plutôt bonne et les virages font plaisir à retrouver : GAAAAZ !!
Enfin presque parce qu’il faut maintenant doubler … les allemands en Transporter !!! Vous savez les espèces de combis et leurs descendants :
En gros ça pue le diesel et ça avance pas une cahuette vu les montées. C’est à croire qu’ils se sont donnés rendez-vous pour un rassemblement !! On s’arrête sur un petit parking pour prendre quelques photos, mais nous sommes en plein cagnard et Carmen ne se sent pas bien, donc on ne traîne pas et on repart avant la horde d’envahisseurs 🙂
Un peu plus loin, nous ferons une halte bien méritée histoire de refroidir les pilotes et les machines. J’aime bien ces petits bouts de forêts dans les montagnes. En plus j’ai réussi à retrouver le virage où j’avais réussi à faire toucher les cales pieds de la street triple pour la première (et unique) fois.
Un petit coup de flotte et nous repartons pour traverser un bled qui avait l’air bien sympathique :
Tout en pierre, ça doit être sympa d’y poser son camp de base au vu de la situation du hameau. Nous continuerons ainsi tranquillement jusqu’au col … noir de monde !! Tant et si bien que malgré la soif qui se faisait de plus en plus pressante, nous continuons notre route. Je m’arrêterai juste un instant pour faire quelque photos avant de rejoindre Carmen.
Les routes sont quand même fort sympathiques (enfin quand elles ne sont pas en travaux ). Après avoir dépassé Zonza, Carmen lancera une chasse au pignon de pomme de pin. Donc nous roulons tout en scrutant les bas côtés à la recherche de grosses pommes de pin (ou pigne) qui serait susceptible d’accueillir les fameuses graines ET qui n’auraient pas déjà été visitée par des bestioles du coin. Inutile de vous dire qu’on a fait un paquet d’arrêts pour trouver notre bonheur 🙂 Mais ça nous a permis de profiter encore plus du paysage et de ses habitants :
Une fois notre quête accomplie, nous décidons qu’il est l’heure de se plier à une coutume locale bien connue (ancestrale même !!) : la sieste !! Il fait chaud et on a vraiment besoin de se poser dans un coin frais si possible, car la chaleur et les kilomètres drainent lentement mais sûrement notre énergie. C’est ainsi qu’à une bifurcation nous déciderons de suivre un panneau indiquant « Bains de Giutera » en nous disant qu’il devait y avoir un truc pour se baigner à la fraîche dans une rivière du coin.
Bon pas de bol, il n’y avait rien de tel dans le village, mais nous avons tout de même réussi à trouver un petit coin tout tranquille sur la rivière « Taravo ». Petit clin d’œil aux grenoblois qui reconnaîtrons le nom du restaurant où nous allions manger quelque fois. Le coin est frais, à l’ombre : bref c’est tout ce qu’il nous fallait, même si l’accès vraiment pentu se méritait.
Bon l’eau n’était pas suuuper chaude ce qui fait que nous n’avons trempé que les pieds avant d’attaquer la sieste.
Concernant la sieste j’opte pour la version tarzan, ou cheetah c’est selon chacun 🙂
Avant de manquer de me vautrer en descendant pour passer à l’écriture de nos aventures sur le net de l’interoueb… D’ailleurs je me dis qu’un cadre comme celui-ci pour travailler au boulot doit pas mal diminuer la sensation de stress … Patron si tu me lis 🙂
Bon par contre au niveau du confort du popotin et de la position pour taper au clavier, il y avait clairement matière à amélioration … mais ce cadre idyllique faisait tout oublier :
Après un bon repos, nous reprenons nos tenues de bagnards, pardon : de motards, histoire de continuer d’enquiller de magnifiques routes de cols. Le paysage se transforme radicalement avec une végétation clairement de montagne :
Toujours aux aguets il convient clairement d’avoir l’œil vif et le poil luisant … heu non pas le poil, juste l’œil vif 🙂 Aller celui qui trouve combien de cochons sauvages il y a sur la photo suivante aura le droit de me payer une bière hé hé
Pas facile hein ? Surtout quand on subit des ruptures de la rétine avec des paysage de folie depuis sept jours déjà. Et puis c’est pas fini avec de superbes points de vue au détour de quelques routes bien magiques :
J’essaye bien de faire des photos de Carmen « en situation » mais le portable avoue rapidement ses limites sans zoom:
Voir pire en étant trop lent 🙂
Du coup le mieux c’est quand même en statique (avec un petit placement de sponsor 😉 )
Ou pour des selfies tellement tendances
En tout cas c’est dur de ne pas s’arrêter tous les kilomètres pour prendre une photo.
Et c’est ENFIN l’arrivée au gîte « A guinguetta » pas loin de Venacco. On est à peine arrivé que Carmen se fait déjà un pote à quatre pattes … sale bête. Ce soir c’est resto car c’est un jour spécial pour nous 🙂
Bilan de la journée : 210 kilomètres de cols essentiellement, la recherche de la pomme de pin sacrée, une bonne sieste dans un coin paradisiaque … comme quoi la Corse c’est pas que la plage !!!
pfffff chuis dégue c’est trop beau!!!
j’espère qu’on arrivera à y aller un jour !
Mais oui il n’y a pas de raison. Les filles sont grandes