Aujourd’hui nous avions prévu de faire plus ou moins rapidement la route jusqu’à notre gîte au dessus de Porto Vecchio pour profiter de Bonifacio en fin de journée. Mais ça c’était la théorie …
Nous quittons notre hôtesse de Olmeta un peu plus tard qu’à l’accoutumée. En effet le gîte du soir n’ouvre qu’à seize heures et le parcours du jour ne fait qu’une centaine de kilomètres. Nous en profitons donc un peu pour faire une mini grasse mat’ … pour un décollage un peu avant dix heures du matin (heure à laquelle il faut avoir rendu les clés en général).
Première étape : Campomoro et son belvédère. Mais pour y accéder nous prenons un route en travaux qui n’a rien à envier aux routes de la veille. A croire que nous sommes maudits. Fort heureusement la vue sur Campomoro nous redonne un peu d’espoir pour cette journée :
L’eau est offre de plus en plus des allures de Canard WC l’odeur en moins le charme en plus (copyright moi 🙂 )
Arrivé à Campomoro c’est l’envie et la désillusion qui s’affrontent : l’envie parce que l’eau est juste sublime, qu’elle nous ferait beaucoup de bien avec la chaleur qui commence déjà à nous liquéfier. Et la désillusion parce que l’accès à la tour se fait à pied… Autant dire que notre motivation a fondu devant le panneau qui nous annonçait ça.
Du coup nous collons les motos dans un coin (pas trop autorisé mais chuuuut il ne faut pas le dire) et nous décidons de profiter de la toute petite plage qui « nous tend les bras ». Tout ça sous le regard d’un imperturbable cormoran (enfin on pense que c’en est un)
Et puis au final on voit pas si mal que ça la tour génoise 🙂
Nous resterons bien deux bonnes heures sur cette plage en variant les activités :
Car oui le cormoran n’a pas bougé d’un iota … Pourtant on a guetté il est bien vivant.
Et enfin la chasse sous marine pour le repas de midi :
Mais comme je n’ai pas été doué, nous avons décidé de nous faire un petit resto plutôt que de mourir de faim. On quitte donc la plage avec une certaine tristesse pour retourner dans la chaleur de la circulation.
Sur la route qui mène à Porto Vecchio il y a le célèbre rocher de ROCCAPINA. Dit le rocher du lion. L’idée était d’aller le voir mais notre hôtesse de ce matin nous avait mis en garde : la route pour y aller n’est pas vraiment une route. Comme dirait Carmen c’est un chemoute. Donc nous nous contenterons de prendre des photos de loin sur les aires prévues à cet effet.
Parlons un peu des routes. Depuis Campomoro celles-ci sont tout simplement nickelles. Un régale à enrouler voir pour certains à taquiner du genou 🙂 Mais nous resterons sages.
Nous arrivons un peu trop tôt au gîte et du coup nous allons nous chercher un petit troquet ouvert sur Porto Vecchio. Le temps de faire passer le temps justement. L’accès au gîte est un peu gratiné mais très franchement c’est le meilleur gîte que nous ayons pu avoir depuis le début du séjour le tout pour un prix raisonnable.
Monsieur Bati (vu que c’est « Chez Bati ») nous indique que c’est un peu tard pour profiter de Bonifacio. Le mieux étant d’y aller demain de bonne heure. Donc nous optons pour une plage du côté de Santa Giulia (Marine). Et encore une fois c’était carrément bien !!!
Ma petite photographe particulière essaye même de me prendre en photo en faisant presque disparaître certaines de mes formes … avantageuses.
Bon j’ai dit presque 🙂
Carmen de son côté essaye de poursuivre mon idée de slogan pour la sécurité routière … Mais je pense qu’elle pousse le concept un peu trop loin
Et puis nous rentrons manger au gîte qui propose tout un panel de plats bien sympathiques dans une ambiance très conviviale … presque familiale puisque celle de Monsieur Bati est présente avec nous pour le repas.
En résumé : aujourd’hui on a presque rien fait de ce qui était prévu … mais on ne regrette carrément pas!! Et on a fait environ 120 kilomètres avec les allers retours à la plage du soir.