C’est aujourd’hui que le navire doit accoster. Autant dire que je suis réveillé avant le réveil prévu à 6 heures !! Enfin l’Islande !!

Ça y est c’est le grand jour, les portes vers les cales où sont entreposés les véhicules s’ouvrent pour que nous puissions préparer notre sortie. Serrés comme des sardines, c’est loin d’être une tâche facile. Mais ça fait tellement de bien de quitter cette cabine riquiqui.

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Le temps de tout ranger, dessangler les motos et aider les gens à reculer leur moto… Oui parce que forcément c’est plus dur quand on reste dessus. Du coup j’ai aidé trois bonshommes à reculer leur paquebot.

Fabrice, Luc, Philippe et moi décidons de nous arrêter à la sortie de l’embarcadère histoire de se dire au revoir correctement et du coup on ne s’habille pas super chaudement : Luc ne ferme pas les aérations de sa veste, Philippe ne met pas sa doublure … et moi je pars carrément sans gant !! Luc prenant la tête du convoi on le suit tous, mais il décide de poursuivre jusqu’à la ville suivante : Egilsstaðir. A 24 kilomètres !! Autant dire que j’ai apprécié les poignées chauffantes dans ces conditions 🙂 (la température est passée de 14° au port de Seyðisfjörður à 7° sur le trajet et une fine pluie est apparue). Après avoir fait nos premières courses en Islande, nous nous disons au revoir. J’ai été très tenté de rouler un peu avec ces trois motards si sympathiques, mais j’avoue que, disposant de deux fois leur durée de séjour, j’appréhende les choses un peu différemment : plus lentement, plus de visite, plus d’arrêts photos. En tout cas si vous me lisez : Merci pour votre bonne humeur les gars, le temps sur le ferry s’est écoulé plus vite grâce à vous.

Je prends donc en direction du sud pour aller voir Mjóifjörður, un coin où l’on peut, selon le Lonely Planet, « éprouver le doux sentiment d’isolement ». Et pour se faire j’ai emprunté ma première route à gravier !!! (gravel road pour les « anglophiles »).

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Le truc cool avec ça, c’est que je sors de la purée de poids bien mouillée qui règne sur le plateau depuis Egilsstaðir. Et bim c’est parti pour les claques visuelles !!

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J’essaye de faire des vidéos en posant la caméra sur le bord de la route mais le vent est tellement fort qu’il faut recourir à des stratagèmes :

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Je ferai aussi quelques essais de photo à côté de la barge échouée complètement rouillée :

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Peu après je retrouverai le couple de bretons (les plus âgés) sur le chemin. Eux dormirons à l’hôtel ce soir, le temps de prendre la température vis à vis du camping sauvage. Et après moultes ruptures de la rétine :

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Ainsi que quelques rencontres avec les autochtones :

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Je parviens enfin au but : le Phare … à On

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Le temps de revenir sur la route 92 en faisant le chemin inverse, j’en profite encore pour quelques photos :

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C’est franchement un pays pourri … pour la moyenne kilométrique !! On est obligé de s’arrêter tous les cinquante mètres pour faire une photo.

Je commence à fatiguer et du coup je vise Eskifjörður pour dormir. Je me dis que le temps étant plu joli dans les fjords je serais mieux pour dormir. Sur le trajet j’admire les bus touristiques :

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J’admire ce que je crois être les canassons islandais :

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Et j’arrive enfin à mon camping qui n’en est pas vraiment un. Mais bon j’ai pas craché sur le sauna et la bonne douche bien chaude, je l’avoue 🙂

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Sauf que là il est dix heures du soir et il y a un vent à décorner les bœufs et ça caille.  J’espère que je vais réussir à dormir peinard malgré tout.

Aujourd’hui j’aurais fait 166 km … j’ai pas trop forcé quoi.