Ce billet aurait pu s’intituler de tant de façons différentes : « Sortie de l’hiver … en Juin », « Les cyclistes … ces casse-c*** » où même « A la recherche du col ouvert » …. Mais passons, l’essentiel est que cette première journée d’un beau temps tout relatif pour un mois de Juin m’a permis d’une part de pouvoir rouler et d’autre pas de découvrir une nouvelle région. Pour ceux qui ne savent pas j’ai déménagé, exit l’Isère me voici en Haute Savoie.

Comme cela fait bien longtemps que je ne l’ai pas dit : « ON ZE ROAD AGAIN!!!! » Départ onze heures pétantes : le plein est fait, j’ai le casse-croûte et j’ai même une carte routière !!  Je vais enfin pouvoir rouler avec le « beau » temps. Par beau je veux juste dire sans pluie… pas avec grand soleil.

Trêve de galéjades : Géraldine s’impatiente alors en route. Objectif du jour : découvrir les routes de la région et par la même me remettre à rouler … oui j’ai le niveau poireau de compét’ en ce moment et j’aime pas ça. (même le jeune du taff arrive à me semer … c’est pas normal 🙂 )

Malgré le froid et les routes passablement merdiques, le début de la balade se passe bien jusqu’à ce que j’arrive au niveau de « Le Jotty ». Déjà que les cyclistes me gonflent à prendre toute la place en descente, ou quand ils montent à deux de front, j’ai eu la cerise sur le gâteau en me tapant plus d’une heure d’attente. Attendre que des zozos en vélo fasse leur petite boucle du critérium du Dauphiné… J’en profite pour prendre une ou deux photo avec ma nouvelle GoPro.

Dans une heure il y aura une trentaine de voitures qui attendront

Dans une heure il y aura une trentaine de voitures qui attendront

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L’avantage c’est que ça me laisse le temps de casser la graine et regarder la carte. Mais bon il faut avouer qu’il fait froid et je me serai bien passé de cet arrêt. Une fois les masochistes passés sur leur petite bicyclette, je peux enfin me mettre en route vers Avoriaz et sa petite montée. Depuis le col du feu, j’ai trouvé que la qualité des revêtements et des virages s’est vraiment amélioré. La montée à Avoriaz m’a convaincu, c’est un régal d’enchaîner les lacets  sans arrières pensées concernant la tenue de route. Malheureusement je rencontre mon premier col fermé : Le col de Joux-Verte. Je pense qu’il est tout de même possible de passer mais je préfère repasser par le chemin de la montée.

Du coup j’en profite pour faire des photos et panorama.

Il faisait pas si beau que ça en fait

Il faisait pas si beau que ça en fait

Vraiment pas même

Vraiment pas même

Une fois redescendu à Morzine j’entreprends de rejoindre Samoëns en passant par le col de Joux Plane. Malheureusement une coulée de neige sur la route m’oblige à faire demi tour et je prends donc la route des Grandes Alpes pour rejoindre Taninges. La route est belle, elle « enroule » bien c’est un régale.

La suite devait passer par le col de la Colombière pour rejoindre me Grand-Bornand… Mais bien sur le col est fermé. C’est en bon « saint Thomas » que je décide d’aller vérifier de mes yeux si l’information est exacte. Je découvre à cette occasion une route superbe qui demande a être revisiter une prochaine sortie. Mais un peu après le Repoussoir je suis effectivement bloqué par deux grosses barrière en béton.

You shall not pass

You shall not pass !

J'ai dit non

J’ai dit non

Bref je reviens la mort dans l’âme sur mes pas. avec un plan de rechange : gagner l’autre côté du col par la route avec laquelle je devais rejoindre la Roche-sur-Foron.

La route des Gorges du Borne sont un régal tant pour les yeux que pour la conduite. Et c’est ainsi que j’arrive de l’autre côté du col de la Colombière. Là je fais trois rencontres : tout d’abord la neige … (Morue!!) Ensuite un motard bien cool en Ducati (comme quoi c’est pas antinomique), il m’a donné une route à prendre : le col des Glières. Et enfin dernière rencontre : une bande de jeunes complètement frappés qui descendent les routes sur des sortes de tricycles sans pédale, ni frein… le genre d’engin improbable que je n’aimerai pas rencontrer sur la route.

J’aurais du me méfier quand le ducatiste a glissé un « avec l’africa ça devrait passer »… en effet le bitume est trèèèèèès dégradé, ça monte beaucoup et les épingles sont serrées comme des … enfin serrées quoi.

La version "Large" des épingles

La version « Large » des épingles

Mais c'est quand même très joli

Mais c’est quand même très joli 

Increvable Gégé... très à l'aide dans cette partie quand même

Increvable Gégé… très à l’aide dans cette partie quand même

Mais ça c’était juste la marche d’approche puisque sur le plateau je me suis retrouvé devant un chemin… pas une petite route mais un chemin bien défoncé par l’hiver. Mais bon, Gégé elle a peut-être pas fait le Dakar mais elle a passé 5 mois en Afrique et 1 en Norvège alors c’est pas un bout de terre qui va lui faire peur : on continue. Et j’ai bien fait parce que l’autre versant est splendide aussi. Je rentre bien mort mais très content de cette petite virée de 300 km. J’ai quelques vidéos mais pas trop je verrai si je les mets plus tard 🙂


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