autoroutevideCe deuxième jour s’annonce bien long encore avec 765 km à parcourir pour arriver à Berlin.

La nuit fût plutôt courte grâce aux « pintades » allemandes qui logeaient dans le même couloir que le mien. Je pense déjà avoir connu des « éléphants » ayant plus de discrétion et de classe dans leurs déplacements… et surtout au téléphone !! Bref vers minuit trente je leur ai (presque gentiment) demandé de baisser le ton et j’ai pu m’endormir tranquillement.

6h30 (Hé oui la nuit fût courte) réveil afin de partir au plus tôt pour Berlin et d’en profiter un maximum. Je suis un peu déçu par le petit déjeuné puisqu’ils ne proposent pas de charcuterie mais seulement brioche et pain. Je mets à jour le site avec la carte du trajet parcouru la veille et la photo prise par Mazhe, je plie le paquetage et c’est parti !! Il était temps parce que je démarre à 8h30 seulement … Sous la puie qui  ne me quittera pas jusqu’à 200 km de Berlin.

Je suis entré en Allemagne sans voir le panneau, c’est dommage j’aurai bien fait une photo pour ma première entrée dans ce territoire. Pas grave, il me reste plein de kilomètres à faire avant d’arriver à bon port. Le voyage ne se fait pas forcément comme dans du velours. Des travaux sur l’A5 bloquent l’autoroute pour aller à Karlsruhe (ça y est c’est sûr, je suis définitivement en Allemagne)  et le GPS ne veut rien entendre. Les panneaux de déviation indiquent deux directions opposées mais aucun ne mentionne Karlsruhe… Juste des petites villes qui n’apparaissent pas forcément sur le GPS. A force de tourner, je demande dans une station service la direction avec mon allemand « flamboyant » !! Je plaisante, ceux qui me connaissent savent que je ne parle plus allemand depuis longtemps. L’anglais est donc de mise, et le caissier me dit de suivre Baden-Baden. Malheureusement cette dernière n’est pas indiquée sur les panneaux. Je découvre pour l’occasion une fonctionnalité d’exploration de la carte dans le GPS et me remets sur le droit chemin. Alors que le GPS m’indiquait une heure d’arrivée aux environs de 14h30 je prends une bonne demi heure de retard.

Découverte avec l’autoroute allemande :

La vraie celle où il n’y a pas de limitation de vitesse … ben quand on ne dépasse pas le 130 km/h ça fait flipper. Sur la voie de droite ça avance pas (genre 110) et sur les deux autres voies ça envoie trop pour que ma Géraldine puisse suivre le rythme. J’ai pu constater deux choses d’ailleurs : 1/ les allemands n’aiment pas se décaler d’une voie pour te laisser doubler ou pour doubler si tu es sur la voie du milieu. Ça doit être trop fatigant!! 2/ Les motards allemands ne répondent pas quand tu dis bonjour… environ 1/10 m’a répondu. (Oui en 9 heures on a le temps de faire des statistiques 🙂 ).

Sinon j’ai eu mes premiers soucis avec la police locale !!! Lors d’un arrêt j’ai oublié de remettre mes feux en partant. Autant en France la police m’avait déjà arrêté pour ça à mes premières heures, et m’avait laissé repartir après les avoir allumés. Autant les allemands m’ont collé une amande de 10€. Comme je n’avais pas de liquide ils m’ont conduis vers un GAB paumé dans la cambrousse. Et bien sûr un seul d’entre eux baragouinait deux mots d’anglais (on aurait dit pim et poum les deux)

Frigorifié, mouillé et fatigué (je fais peu de pauses, juste pour ravitailler Gégé) je craque et je me fais … un DOUBLE WHOOPER !! Ca me rappelle Londres en 2009 avec Barbara, Ludo et Jean-Yves. Ca réchauffe et ça fait du bien après toutes ces petites merdouilles.

Enfin j’arrive à Berlin sur le coup des 17h30. Je retrouve ma petite Monica égale à elle même. On papote et on file voir le match final de la coupe de l’Euro. Forcément, je n’ai pas pu y couper puisqu’elle est espagnole. Dommage ils ont gagné.

Le trajet doit avoir à peu près cette tête :


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