Pfioooouuuu j’avais pas posté depuis bien longtemps. Il faut dire que je suis pas mal pris par mon projet de tour d’Islande en F800GS … Mais on ne va pas laisser Maya prendre la poussière dans son coin, donc le week end qui vient de passer j’ai rejoints la horde de motards du dimanche…
Premier arrêt : Barrage de Genissiat


Premier remplissage d’huile aussi  🙂

Forcément le seul col ouvert dans la continuité c’est le col de Richemond :


J’y croiserai mes premiers motards : un groupe de multistrada et de BM … ils roulaient pleine gauche ces cons  🙁

Pis comme l’année passée j’ai continué sur le col de Rochette. Il y en a plusieurs en France d’après wikipédia mais celui-ci est dans l’Ain.

Jusqu’à présent les routes sont assez cassantes (au niveau des bosses) et j’ai pas encore repris le rythme pour être vraiment fluide. Surtout que la descente côté Hauteville-Lompnes est à l’ombre et il y a du gravier.

Je rejoins Belley en passant par le col de la Lebe. Son mérite est quand même d’offrir des virages plus continus et une route plus large/propre, mais sinon il est pas fantastique non plus :

A Belley il est déjà 12h30 … oui je suis parti tard  :gene: Et du coup je fais péter la gastronomie locale :


Oui bon OK : on est Dimanche et je suis pas passé voir mon boulanger favoris à la Giettaz …

Après un magnifique repas … ahem. Je reprends la route pour rallier le col du Chat qui pour une fois je l’espère sera ouvert !!
Comme je prévois de passer par les vignes qui sont sous le bois de Glaize, je longe le lac du Lit au Roi :

J’arrive dans les vignes et en passant devant certains caveaux, l’idée de me rincer la bouche avec des vrais produits me traverse l’esprit … mais ça ne serait pas prudent … pis j’ai surtout pas pris les deux valises latérales pour rapporter deux cartons. 🙂

Le col du chat s’annonce ouvert … enfin je vais pouvoir le découvrir :


Bon j’avoue je n’ai pas fait de génuflexions ou autres bondieuseries comme dirait un pote.

Dans la descente on a un joli point de vue sur le lac du Bourget :

Notez le cligno scotch orange DDE homologay KTM …


Comme le col du Chat était ouvert j’ai voulu voir si la route du Relais du mont du Chat n’aurait pas été praticable par le plus grand des hasards. Vu qu’elle est annoncée comme fermée par le panneau en bas : interdiction aux piétons (j’en ai croisé plein) aux cyclistes (pas vu) et bien sûr aux véhicules à moteur …
Alors oui c’est bien fermé mais au bout de 4-5 kilomètres d’ascension :

Mais tout le monde ne respecte pas les règles (moi compris  ^^ )


Le feeling commence à bien revenir ça fait plaisir !! Direction les Bauges où je suis presque sûr il y aura foule de motards qui se tirent la bourre. Après la looooooongue ligne droite pour rejoindre La batie, les réflexes reviennent au fur et à mesure que je reviens en terres savoyardes. Les lacets s’enchaînent sur le couple, les entrées en virages sont plus rapides et le pied sort de plus en plus !!! Ya boooooooon. La montée au col des prés est expédiée avec la banane sous le cax et ça fait du bien !!


Au fur et à mesure que le col de Leschaux s’approche je passe en mode  bourrin  et alors que je n’avais pas vu de motards dans le massif, je dépasse un couple qui roulait peinard avant de croiser la « Z association ».

En bas du col j’avais prévu de rentrer presque au plus court mais franchement j’avais encore trop faim pour rentrer aussi vite. Du coup en modifiant l’itinéraire sur le GPS je me décide de prendre sur moi en longeant le lac pour prendre Ugine et voir si les gorges d’Arly ne sont pas ouvertes … raté c’est encore fermé. Du coup je me tape la déviation de merde avec tous les boulets qui avancent pas une cacahuète. Montée du col des Aravis, rebelote : une poussée de fièvre, la poignée droite qui s’agite, les freinages façon bûcheron québécois : C’est le pied !! La moto est saine, la route propre et je suis en confiance.

Pis après je voulais me faire un petit col des Fleuris des familles … « histoire de » … La pire idée du monde !! tout le monde sort des stations à cette heure-ci et j’ai l’impression de devoir conduire à la parisienne pour pas trop traîner !! J’ai même réussi à faire chauffer la KTM en plein hiver … faut le faire.

Heureusement une fois sorti des sentiers battus, les routes à chèvre de tonton Matth envoient du lourd jusqu’au col :


Dernière fracture de la rétine avant de rentrer faire mon ducatiste.

Pour résumer : environ 370 km. La grosse a pas consommé plus que 6.5 l/100km.
Du bonheur :

Sortir le pied pour l’équilibre et plus pour récupérer une glissade.
Sentir le pneu chasser parce qu’on remet une louche de couple et plus parce que la route est dégueulasse !!!