Jour 4 : La puissance de la nature

Aujourd’hui, grâce à une rencontre imprévue, j’ai vu probablement un des joyaux des paysages islandais.

Réveil de bonne heure, il est 6h30, et je maudis mes mes voisins de camping espagnols qui ne comprennent pas qu’après 23h il est bon de faire moins de bruit. Je traine un peu mais à 8h30 j’ai ma vengeance sur les bruyants hispaniques 🙂

Au menu du jour : je ne sais pas trop en fait. J’ai bien des idées mais ça va dépendre de la météo et de mes envies sur le moment. Je quitte donc le camping en direction de la 862 qui mériterait d’être classée en F-Roads tellement il y a de nids de poules sur sa partie nord.

Mais ce qu’il y a de bien c’est quand même qu’on est loin de tout.

Dettifoss (côté ouest) est déjà plein de touristes alors je poursuis ma route jusqu’à rejoindre la route une. C’est là que j’ai rencontré une canadienne à vélo alors que je voulais lire le panneau d’information. Elle est encore plus tarée que moi vu qu’elle est là depuis une semaine et qu’elle repart le premier septembre et tout en camping (souvent sauvage) !! C’est en discutant qu’elle me conseille d’aller voir le site de Krafla. Je ne serais pas déçu.

N’ayant pas de GPS je me fie habituellement à ma mémoire visuelle de la carte, mais là je me suis fié à mon nez 🙂 Comme c’est un site à forte activité géothermique, ça sent le souffre à plein nez !! Je quitte donc là route circulaire pour rejoindre le site en lui-même. Sur le trajet il est toujours fun de voir une douche en plein milieu de nul part :

Même Maya fait le nez devant cette odeur d’œuf pourri. Mais moi je suis allé voir et l’eau était bien chaude !!

En premier lieu sur le site on voit l’usine géothermique en elle même. C’est elle qui nous guide de loin grâce à son immense panache de fumée.

En poursuivant l’ascension jusqu’au bout je passe un premier parking mais je me dis que ça fait loin du lac Viti. Je file donc au second parking pour voir une étendue d’eau d’un bleu canard WC.

Promis je n’ai retouché aucune photo !! Alors que je descends vers le parking pour repartir mais sans savoir où, je vois passer un véhicule connu : mes deux bretons Jean-Michel et sa femme. Je suis content de les revoir, on échange nos expériences de ces derniers jours et ils me disent que le premier parking en fait donne accès à une immense coulée de lave qu’il faut absolument aller voir. Du coup nous ferons la visite ensemble c’est sympa.

Paye tes bus !!

J’ai pris plus de photos qu’un chinois enragé laché dans Paris. J’ai bien essayé de faire du tri mais c’est chaud tellement tout était magnifique. C’est du fioule HD dans les yeux tous les deux mêtres. Tout d’abord le mélange des couleurs :

Ensuite nous verrons nos premières flaques bouillonnantes.

Après c’est le fracassage de rétine à tout va !! Le tout dans un déchaînement d’émanations fumantes :

Le panache de couleur est loin d’être moche :

Je vous laisse voir la galerie de la journée parce qu’il y en aurait trop à mettre. Puis nous passons sur le chemin du retour. Là ce n’est plus une coulée de lave mais le souffre qui prédomine :

On peut aussi voir les crevasses crées par les cataclysmes

J’adore le portique de comptage qui ne sert à rien, du coup il méritait bien sa photo 🙂

Nous nous disons au revoir, le tour qui était donné en une heure trente nous aura au final pris plus de quatre heures et mes chevilles pleurent un peu d’avoir fait ça en bottes de moto. Je file sur le site opposé qui ressemble à une usine à touriste … Du coup je ferai juste les photos d’usage histoire de dire : j’y étais.

Le site est pas mal mais bon y a trop de monde. Je poursuis donc jusqu’au la de Mývatn pour poser la tente dans un cadre sympa (enfin au début)

Je me tente un petit apéro mais c’est pas avec ça que je vais me mettre la tête à l’envers …

Les sales gosses qui campent à côté ont plus de chance d’y arriver 🙂

Les chiffres du jours :

• une centaine de km
• 4 heures de rando
• 1 mauvaise bien
• 2 retines fracturées