Aujourd’hui, j’ai une flemme intersidérale d’écrire l’article. Il ne s’est rien passé de notable et c’était surtout de la ligne droite.

Réveil presque de bonne heure afin de me caler un petit déjeuner de l’espace : bacon grillé, œufs, beans avec quelques morceaux de pain. De quoi attaquer solidement la journée.

C’est bien meilleur que ça en a l’air ! Et ensuite c’est la routine : vaisselle, toilette, rangement, chargement de la moto sans oublier de remplir les bouteilles d’eau car la journée s’annonce chaude ! L’aîné des deux frères n’a pas eu autant de chance que moi avec sa cheville et décide de stopper son aventure sur le TET.

Au final après avoir fait le plein de carburant, je ne commence à rouler que vers 9h45 … On a vu plus matinal comme départ !

D’abord de la route et ensuite des chemins tous droits : on reste dans du classique ! Mais tout d’un coup, une chose anormale attire mon attention…

Rien de méchant, il s’agit juste d’une vis que j’avais mal serrée. Deux minutes plus tard, je suis de nouveau entrain de rouler.

La chaleur est assez intense, du coup je profite d’un abri pour une pause. Ils savent se mettre bien les suédois !

Et je repars sur mes grands bouts de droits avec une vitesse de croisière relativement élevée. C’est agréable et ça rafraîchi !

Je traverse quelques très beaux paysages mais globalement il s’agit surtout de grandes forêts. Et puis à un moment, je vois sortir du bois une silhouette massive : mon premier élan sauvage (enfin je crois que c’est un élan). Je reste loin histoire de rester prudent.

La fatigue se fait sentir, mais surtout la chaleur : j’ai besoin d’une pause, une vraie pause ! Je trouve une petite aire d’autoroute à quelques mètres d’un pont. L’endroit idéal pour boire un coup et se mettre dans l’eau. 😁

L’opération est un succès ! Me voilà tout ragaillardi et prêt à reprendre la route quand je vois arriver un 1250 GS familier : c’est le plus jeune des deux frères, le géant (il fait deux mètres). On discute rapidement, il pense que son frère va rentrer à Trondheim, lui se cherche. Il viendrait bien au Cap Nord mais ça fait beaucoup de route.

Finalement, je reprends mes lignes droites tout seul. Je roule jusqu’à 17 heures histoire de trouver un bivouac sympa.

Le feu et la légère brise me permettent de ne pas me faire dévorer par les moustiques. Au menu ce soir : pâtes et poivron vert après une petite baignade !

J’ai parcouru plus de 330 kilomètres aujourd’hui. Et j’ai une ampoule de phare qui a claqué, c’est dommage car c’est elle qui commande mon circuit de charge ! Demain il faudra trouver une remplaçante.