Aujourd’hui nous sommes partis pour une grosse journée de roulage. De quoi se faire exploser les rétines !!
Après un excellent petit déjeuner au gîte, nous nous mettons en route pour Saint-Florent qui n’est qu’à quelques kilomètres de Patrimonio afin de ravitailler les bêtes et chercher un pull pour madame … Oui car elle a froid 🙂 Moi j’ai chaud mais le soir elle à froid ha ha. Manque de chance nous ne trouverons pas notre bonheur vestimentaire ici. Du coup cap sur le désert des Agriates que je n’avais jamais visité jusqu’à maintenant.
Et c’est là que je repense à cette chanson de Patrick Capdevielle « Quand t’es dans le désert … depuis trop longtemps … » Faut dire qu’il fait soif dans le désert, on en vient vite à trouver des motards déshydratés sur le bord de la route :
Pas de soucis ce n’était que de la mise en scène 🙂 la route est plutôt bonne et c’est un régale à enrouler tranquillement sur le couple.
Plutôt que de tirer tout droit jusqu’à Île Rousse, nous faisons un détour par la N20197. Par moment on se croirait dans un film de western avec les vaches en liberté qui cherchant l’ombre n’hésitent pas à traverser devant « l’envahisseur » continental.
Et puis des fois on croise des petits poussins sur la route aussi …
Un peu partout on peut trouver des ruines de ce que je pense être des cabanes de berger. Bon les murs ont l’air solides mais pour les toits il faudra repasser 🙂
En haut du col de Colombano nous aurons une très jolie vue sur la côte … et les « panneaux-cibles »
Ainsi qu’un groupe de voitures anciennes … en rade, enfin une seule : une triumph.
Un petit peu plus loin vers le village de Belgodère, nous verrons un très joli cimetière. Oui je sais, ça fait toujours bizarre de dire qu’un cimetière est joli. Mais pourtant:
Et nous rejoindrons la côte laissant derrière nous les jolis villages perdus dans la montagne :
La côte est toujours aussi belle avec ses belles nuances de bleus :
Île Rousse mériterait franchement d’y passer une journée pour aller jusqu’au phare et parcourir la ville en petit train ou à pied. Mais nous avons encore un paquet de kilomètres à enquiller d’ici notre point d’arrivée. On se contentera donc d’une bière locale (on fait un régime Pietra) en attendant qu’on nous apporte notre repas de midi que j’espère pouvoir déguster dans un cadre aussi plaisant que celui de la veille.
Malheureusement, tout ne s’est pas passé comme je le souhaitais et nous avons cassé la graine dans un coin pas terrible terrible mais la faim se faisait sentir. C’est un peu dommage d’ailleurs car en discutant avec un local qui attendait la dépanneuse, notre itinéraire pour passer par la montagne et ses petits villages pleins de charme.
Une fois à proximité de Calvi, deux solutions s’offraient à nos roues :
- passer par la route côtière, qui d’après mes souvenirs était pas en bon état mais jolie en terme de paysages.
- passer par la route intérieure qui offre moins de virages, moins de beaux paysages mais un bitume d’excellente qualité!!
J’opterai pour la seconde option histoire de se préserver un peu pour la suite qui s’annonce dantesque !! Bon évidemment le paysage est beaucoup plus aride que sur la côte :
C’est d’ailleurs sur une bifurcation que nous verrons un exemple de ce qu’est le « soleil de plomb » en corse 🙂
Une petite halte sur Galéria nous permet de nous ré-hydrater. Une petite citronnade maison qui fait du bien le tout dans un cadre fort sympathique :
Avec une fenêtre sur la mer :
Et là c’est le drame … on a perdu une partie de notre acuité visuelle tellement c’est joli entre Galéria et Porto …
C’est bien simple on a envie de s’arrêter tous les deux cents mètres histoire de faire le plein de photos.
Mais vraiment !!
Et jusqu’à l’entrée de porto ou les roches deviennent complètement rouges !!
Mais comme on commence à fatiguer et qu’il y a du monde nous décidons de revenir demain de bonne heure pour consacrer nos arrêts aux magnifiques calanches de Piana. Ce qui ne nous empêchera pas de faire quelques clichés de Porto et ses environs:
Aujourd’hui nous avons donc enchaîné pas loin de 220 kilomètres de belles routes bien différentes les unes des autres avec des paysages de dingue.
La route du bord de mer après calvi c’est simplement un cauchemar, au point de te dégoûter de la journée entière, il ne faut JAMAIS la prendre