Je savais que le sud allait être un coin à touristes mais je ne pensais pas qu’ils seraient aussi c**s
Cette nouvelle journée commence avec une mauvaise nouvelle malgré un réveil tardif : mon matelas a une fuite lente. Je le suspectais depuis la nuit précédente mais là c’est confirmé. Je commence à me dire qu’il va être temps de rentrer au bercail avant que tout mon matos ne tombe en ruine !!
Après un petit déjeuner tardif, je me mets en route pour une journée chargée en spots à touristes. C’est pas ce que je préfère mais bon, je reviens donc sur mes pas en direction de Skógafoss. Sur le trajet j’aurais une vue pas trop dégueulasse sur les glaciers du coin :
Pas de bol, la cascade est déjà surchargée en touristes donc je fais la photo réglementaire et cassos.
Ensuite, toujours en revenant sur mon point de départ je m’arrêterai voir le Sólheimajökull qui est une des langues glacières les plus faciles d’accès. Ce n’est pas trop loin ce qui épargnera mes pieds 🙂
Sur le Lonely ils parlent du Sólheimasandur, coin dans lequel un avion de l’US Navy aurait fait un atterrissage en catastrophe fin 1973. L’épave de l’avion serait encore sur place, mais il faut encore marcher un bon moment pour l’atteindre. N’ayant pas encore récupéré ni mes pieds ni mon dos, je fais l’impasse sur l’avion et je me dirige au point suivant : Dyrhólaey.
À la hauteur de Dyrhólaey se dresse la plus spectaculaire et reconnaissable formation naturelle de la côte sud : un promontoire rocheux de 120 m de hauteur, percé d’une immense arche au-dessus de la mer. Réserve naturelle, ce promontoire abrite une très riche avifaune, constituée notamment de macareux moines.
J’aime beaucoup ces piafs et de loin le rocher a l’air cool. Donc je m’y rends et niveau macareux moines, je ne serai pas déçu !! Même sans zoom !!
Les macareux sont vraiment pas loin et il y en a un paquet :
Et c’est là que je vois mes premiers cons de touristes. L’Islande est une terre fragile il y a donc des restrictions sur les accès à certaines parties pour les falaises… Forcément il faut que certains se croient au dessus des restrictions. Une fausse photographe animalière :
Des vrais (même si l’un d’entre eux se fume une clope) :
Eux au moins ne s’engagent pas sur des terrains interdits. Bref je continue jusqu’au fameux rocher. Il est plutôt beau et dur à photographier avec mon matos et le soleil en face. Le phare est plus simple 🙂
Je pars en direction du site opposé : Reynisfjall. Il y a de grandes colonnes basaltiques ainsi que des trolls pétrifiés sur leur bateau… Ils ont pas eu le temps de se mettre à l’ombre de la montagne.
Et puis j’arrive au fameux trois mats des trolls pétrifiés avec leur embarcation. Attention il faut avoir de l’imagination !!
Encore une fois des touristes foutent les pieds où ils n’ont pas le droit. Ce n’est pas comme s’ils ne le savaient pas vu qu’ils enjambent des cordelettes ornées de panneaux interdisant l’accès…
Bon c’est pas tout ça mais il est plus de quatorze heures trente et j’ai les crocs moi. De retour à Vík, je m’arrête pour casser la graine et regarder un peu ce qu’il y a de beau plus à l’Est. Je décide de camper à Kirkjubæjarklaustur (à mes souhaits) et de faire un crochet par Fjarðrárgljúfur.
C’est là que j’ai failli faire une rencontre très intime avec le pare-choc d’un bordel de touriste arrêté sur la route Une (là plus utilisée du pays quoi) pour faire une photo « parce que c’est trop bô ». Vu au dernier moment quand le 4×4 devant moi à changé brusquement de voie, il était trop tard pour freiner dans l’optique de s’arrêter. Mais j’avais juste le temps de passer avant le bus qui arrivait en face et qui fort heureusement avait lui ralenti. Bilan : je pense qu’il y a une caution qui va sauter mais moi je n’ai strictement rien (Maya aussi).
J’arrive à Fjarðrárgljúfur :
Ce canyon à la beauté sombre, creusé par la rivière Fjarðrá, est vieux de 2 millions d’années. Un sentier longe sa rive sud sur 2 km, permettant à plusieurs occasions d’en observer les profondeurs vertigineuses.
Plus clairement : c’est juste incroyable comme endroit. le mélange des couleurs est vraiment superbe. Dommage que les gens saccagent tout encore une fois…
Il y a même une petite cascade sur la fin qui vaut le détour.
Malheureusement victime de son succès encore une fois, il est nécessaire de protéger et délimiter l’accès. Certains touristes ne comprennent pas ou s’en foutent et ça fait du dégât :
Du coup il faut donner un coup de pouce à la nature :
Je rejoindrai le camping prévu pour ce soir après l’écriture de ma page journalière je vais voir ce que je peux faire pour mon matelas (j’ai des rustines au pire 🙂 )
Petit aparté : je peux paraître insultant quand je parle des touristes, mais qu’on soit clair : J’EN SUIS UN !! C’est juste que j’ai du mal à supporter qu’on détruise un paysage juste pour sa petite satisfaction personnelle. Quand on visite un pays on le respecte, on voudra peut-être que les générations futures en profitent aussi.
Bjr matth tu as de la chance d avoir vu les macareux. Au même endroit il y a quinze jours, rien :0
Mais superbe quand même.
Tout à fait d acoord surfin avis touriste 🙂 même si on l est tous mais différemment.
Si tu passes pas hopn, chouette camping mais une seule douche mais surtout bons restos à langoustines ?
Bonne route à toi
ton ami a raison
Un petit restaurant bien sympa te changera des Mac do et sandwichs habituels.
Sinon tous ces paysages sont magnifiques.
Merci de nous en faire profiter
Ouais enfin mon budget il est passé dans les réparations 🙂
Non mais je me cuisine des trucs aussi des fois hein ?
On pense à toi à Lurcy
Bisous à la semaine prochaine
Amusez vous bien !!!
Sinon tu attends qu’un touriste idiot ait un accident, comme ça tu peux prendre en photo les macareux qui viennent manger les restes 😉