A l’origine je voulais faire cette balade pour prendre en main Katia (la fille du « Royaume de l’est » faut suivre un peu ). J’avoue qu’au final c’était peut-être mieux de faire une reco avec Gégé 🙂 Récit d’une balade où les routes ne mènent nul part.
Donc à la base j’ai voulu faire un itinéraire pour tester un logiciel (ITN Converter) qui permet d’utiliser les fonds de carte de Michelin. Et ça c’est bien !! Ce qui l’est moins c’est que le calculateur d’itinéraire Michelin ne regarde pas si les cols sont ouverts 🙁
Donc je suis parti du côté du Bugey histoire de varier un peu les plaisirs. Surtout que la dernière fois que j’y suis passé les routes semblaient sèches et sans neige… Le début correspond bien à la description : La Muraz, Cruseilles … C’est un peu mon terrain de jeu quand je sors du boulot. Idéal pour se mettre en jambe, sauf que le GPS arrête pas de vouloir s’éteindre en me prévenant d’une coupure de courant … Donc à Cruseilles démontage de selle et vérification de l’électricité : c’était le câble d’alimentation qui merdouillait, j’ai corrigé ça et j’ai repris ma route.
En passant au barrage de Génissiat, j’ai bien essayé de demander à me brancher sur une turbine pour recharger plus vite le GPS mais ils n’ont pas voulu … Radins !! Par contre ils pourraient faire le ménage, c’est pire que mon appart’ là dedans !!
Et j’ai trouvé le prochain half pipe pour les jeux olympiques :
Epoque URSS, à peine utilisés. Très relevés sur les bords pour envoyer du très lourd. Avis aux amateurs.
Et puis j’arrive au col de Richemont ou je commence à prendre la neige :
Bon rien de méchant mais ça refroidi un peu le pilote. Et je continue mes tribulations en direction du col de Bérentin en traversant le plateau de Retord :
C’est plutôt chouette ça me rappelle cette balade où j’avais rencontré plein de gens. Sauf que là je rencontre juste deux touristes perdus qui cherchent à louer des raquettes pour faire une balade … perdus au milieu de nul part et sans réseau je sens qu’ils ont dû s’amuser. 🙂
En arrivant à Le Poizat, j’en profite pour acheter du jus d’orange pour accompagner le sandwich qui va constituer mon repas de la journée. (oui ma vie est passionnante 🙂 )Et je repars en direction de ma première déconvenue … mais ça je ne le savais pas encore.
Donc direction le col de Colliard en partant depuis « Les Neyrolles ». Ça s’annonçait superbement avec de la petite route de chèvres, étroites et tortueuse à souhait !! Sauf que dans la vraie vie on est pas chez les bisounours. Et je me heurte à cela :
L’intimidation ça ne prend pas avec Gégé !! Elle en a vu d’autres en Afrique (avec l’ancien propriétaire) et en Norvège !! Donc en gros rebelles que nous sommes, nous passons… Bon faut vraiment que j’achète des pneus à crampons parce que la neige à eu raison de nos velléités …
Nous faisons demi tour pour aller nous poser à Les Neyrolles dans le premier parc histoire de casser la graine au soleil et trouver une alternative.
J’ai cherché Jeannot mais je l’ai pas trouvé … (les aficionados de Joe Bar Team comprendront) Et je me décide pour prendre par Nantua après la pause casse croûte.
Je repars donc et traverse la forêt de Concise avant de voir les Étangs Marrons complètements gelés :
La route par ici est vraiment terrible pour enrouler !! On ne s’ennuie pas et le sabot porte encore les stigmates de certains virages « bien négociés » 😉
Je rejoins le tracé original et je me prépare pour l’ascension du col de Cuvillat … bon lui aussi était fermé. Et c’est pas le petit chien qui arrêtait pas de japper qui allait me faire tenter l’aventure du « col fermé, non déneigé en hiver » . Demi tout pour rejoindre le col de la Rochette. Et je découvre un très joli bout de forêt :
Bon le col est pas fermé mais j’ai préféré ne pas passer de l’autre côté parce que ma route repartait dans l’autre sens. Mais le col était quand même bien neigeux :
Non non, je ne suis pas à genou … j’ai bien de la neige jusqu’au genou. Donc demi tour au col après les photos histoire de reprendre le parcours de base : direction le col de la Biche … Soit disant fermé !! Donc j’ai voulu vérifier encore une fois, et je me suis arrêté au Golet de la Biche … Encore la neige :
Encore demi tour … et sur le chemin je croise la bécane d’un pote 🙂 :
Direction le prochain col que j’aurai du faire dans l’autre sens : Le col du Grand Colombier … fermé lui aussi donc je refais ENCORE UNE FOIS demi tour pour reprendre la route originale. (Ben oui : moins par moins ça fini par faire plus à un moment).
Le reste se déroule tranquillement jusqu’au prochain col : le col de Sapenay. Bon le GPS me fait quand même passer par des coins sympas :
Le col de Sapenay aussi est marqué fermé, mais cela fait un certain moment que je ne vois plus de neige alors je passe les barrières (des rebelles je vous dis !! ) et je continue. Et j’ai eu bien raison car j’ai pu passer :
Je commence à fatiguer un peu alors que ça ne fait que six heures que je roule (fait pas bon de vieillir) donc je décide d’arrêter un peu de prendre des photos. La suite du trajet est simple : Rumilly, Annecy par les petites routes et retour à la maison en faisant un détour par le col des Fleuris où un motard s’est scratché à priori vu les ambulances.
Le trajet approximatif :
Heureusement que t es parti avec Gégé dis donc!!!
ouaip. Mais la gégé va falloir lui donner un coup de neuf un de ces quatre.
Flatté de ton hommage au tracteur. 😛
Obligé d’y penser quand on le voit 🙂