Ca faisait une paie que je n’avais pas donné de nouvelles. Pour cause : mécanique sur Katia, sortie hivernale (les fameux « glagla tours ») un projet de vidéo … bref pas vraiment de quoi s’ennuyer. Mais aujourd’hui, alors que j’ai raté la période de beau temps d’avril, j’ai bien décidé de prendre une bonne revanche et faire chanter les Akra 🙂

Donc départ 17h30 de la petite station à la douane qui est sur mon trajet. Eux sont cools ils ont encore de quoi faire la pression des pneus sans raquer ni devoir sortir son rouleau de scotch pour colmater les fuites d’air. Bilan : il manque près de « 300 g » sur l’arrière et 150 sur l’avant. Tu m’étonnes que je galère à retrouver mes marques après six mois de Maya.

Tout d’abord fidèle à mes habitudes, j’enquille la route entre La Muraz (prononcer « La Mûre » à la savoyarde… on se demande pourquoi mettre autant de lettres du coup) et Cruseilles, histoire de dégrossir le rodage des pneus et de l’âne assis sur le boulet de canon… Ouais parce que la KTM niveau moteur par rapport à Maya c’est un peu comme passer d’un tracteur à un dragster : ça cogne en bas et ça tire fort sur les bras jusqu’à la zone rouge ensuite … Et ouais elle est comme ça Katia !!

Prendre une route qu’on connait vraiment bien ça a ses avantages : on se concentre sur la moto et le pilotage, moins sur la route. Mais aussi ses inconvénients : on se souvient aussi du rythme de la fin de la saison passée et du coup on a un peu l’impression de se traîner la n***lle. Mais dans tous les cas ça colle la banane !

Il est content le motard, hein qu’il est content ?

The Beast

Bon je suis content les pneus sont bien rodés, les M7rr neufs se comportent bien et je retrouve le feeling. En route pour le Bugey maintenant, histoire de faire quelques beaux lacets bien propres et pourquoi pas recommencer à taguer les virages d’une virgule (« Just do it » ©). Et je m’arrête au château de Clermont en Genevois histoire de voir enfin à quoi il ressemble vu qu’en général je ne m’arrête jamais. Franchement ça a l’air sympa :

La photo sur wikipédia donne envie de voir un peu l’intérieur :

Par dep74-F.Colomban (Travail personnel) [CC BY-SA 4.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0)], via Wikimedia Commons

Mais bon comme j’ai pas que ça à faire, je vous gratifie d’un  extrait de la page dédiée :

Le château de Clermont est un château de style Renaissance, du xvie siècle, qui se dresse sur la commune de Clermont dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Les façades et toitures du château, ainsi que la cour avec les galeries qui la bordent et sa porte font l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par arrêté du 21 avril 19501.
L’ensemble des intérieurs du château font quant à eux l’objet d’une inscription partielle au titre des monuments historiques par arrêté du 6 juillet 19881.

Et je trace pour rejoindre le point de mire de cette balade : le départ pour le col du Sapenay depuis Viuz. La vue est sympa et les couleurs claquent avec la lumière qui commence à décroître dans le ciel.

C’est quand même pas moche …

Au loin on peut voir le col du Grand Colombier avec son ascension depuis Culoz qui est une véritable route à super conn**ds. Malheureusement un éboulement a condamné la route pour l’instant. Un peu plus loin on a une petite vue discrète sur le lac du Bourget.

Pour les effets il faudra s’entraîner

Je ne me rappelais pas que la route était aussi dure techniquement. Les épingles sont serrées, le bitume détérioré … je crois que j’ai pris de mauvaises habitudes avec Maya à force de ne pas sentir sur quoi je roule. Encore une fois les couleurs me fracturent les rétines au détour d’un virage.

Ces petits quoi de verdure

Ready to go … race ça sera pour plus tard

Encore un peu plus loin le col de Cessens est lui aussi tranquille. Pas de monde, un peu reculé : je l’aime bien celui-là.

Et qui c’est la plus belle ? …

… Evidemment c’est Katia 🙂

Par contre la descente est, elle aussi, du même acabit que la montée… voir un peu plus corsée. Y a que ça de vrai pour se remettre en jambe pour une bonne saison !!  Et la vue mes amis … c’est juste le top.

Et dire qu’il y a des gens qui habitent juste là …

Bon par contre je ne suis pas en avance pour boucler le trajet prévu donc les photos c’est fini et je commence à taper un peu dans le moulin et les freins histoire de « remonter le temps » comme dirait Pierrot. La route qui permet de relier Cessens à Rumilly est vraiment terrible, alternant virages techniques et rapides, en passant dans des jolis sous bois et longeant la Néphaz qui sert de frontière entre l’Ain et la Yaute.

Depuis Rumilly, je prends la D16 pour rejoindre les abords d’Annecy. Pour une fois il n’y avait presque personne et vu que j’étais bien sur la brêle ce fût un régale à enrouler … en mode « Dynamique » (mais pas trop). Et puis histoire de finir la tournée des grands ducs : Le col des Fleuris histoire de taper la pose dans un chemin.

Avec la neige en fond … c’est pas beau ?

Et à un moment, il a fallu rentrer, de toute façon j’étais sur la réserve 🙂 Le bilan de cette balade : les pneus sont rodés, il faut que je pense à prendre les gants d’été, il faut que je roule pluuuuuuuuuus encore.

La balade en elle-même : 170 km, 3 heures avec les photos.

Le lien google.maps