C’est bientôt les vacances… vacances à moto bien sûr. Du coup il est l’heure de faire faire l’entretien de Juju. Je me prévois une « balade » de 3000 km pendant une quinzaine de jours avec la ducati. Ça passe ou ça casse !! Soit je démontre la nouvelle fiabilité revendiquée par Ducati soit je tombe en rade et on continuera de dire « Ducati boîte à outil »…

Donc pour éviter les misères, révision des 15 000 km (oui déjà…) changement de pneu et tant qu’on y est merci de solutionner les soucis qui commencent à s’accumuler sur ma motocyclette monsieur Ducati :

  • Embrayage ultra dur (et pourtant je suis pas une chochotte)
  • Problème de démarrage à chaud
  • Jeu dans les cale-pieds passagers.

Bon comme j’ai oublié de leur rappeler qu’il fallait faire quelque chose pour les cale-pieds, le problème n’est pas résolu mais ce n’est pas vital. Concernant l’embrayage c’est réglé. Mais je pense que la firme de Bologne va devoir revoir sa copie car devoir changer un câble tous les douze mille kilomètres ça fait quand même chier… (sur le street le câble avait tenu trente deux mille avant de s’effilocher)

Pour le dernier problème et pas des moindres : le démarrage à chaud, je trouve que la réponse a été un peu light.

Le mieux c’est d’attendre que le problème soit total comme ça on saura quelle pièce changer. Ou alors il faut nous la laisser un bon moment

Autant dire que ça ne met pas spécialement en confiance malgré l’assistance Ducati partout dans le monde. Si la moto tombe en carafe en plein milieu de nul part en plein milieu des vacances, je pense que je vais avoir les boules d’avoir cramé des jours de congés pour pinuts.

Bref, exceptionnellement pendant la durée de l’entretien le concessionnaire accepte de me prêter une moto. Pour faire bisquer un collègue, je demande à faire une photo sur la panigale S. Une sorte de missile sol sol de presque 200 bourrins plutôt radical.

Essai ducati 001

Mais bon c’est pas le genre de bécane que j’aurais accepté de conduire. Au final je prends un petit 696 tout tranquille mais encore en rodage.

Essai ducati 696

Premières impressions

Déjà je peux poser les deux pieds à plat par terre … chose qu’il ne m’était pas arrivé depuis environ cinq ans et encore sur le street je posais pas à plat. Ensuite on est vraiment beaucoup sur l’avant, on est pas sur une sportive mais quand on vient d’un hypermotard ou d’une africa twin ça change énormément. Les jambes sont super pilées et tout ceci contribue à se croire sur une sorte de pocket bike !!

Essai ducati 002 Essai ducati 006

Bon autant dire qu’en ne pouvant pas dépasser les 4000 tours par minute on ne peut pas vraiment apprécier le caractère moteur. C’est donc dans la descente du col de Leschaux que je vais essayer les capacités de la partie cycle de la bestiole.

Comportement dynamique

Franchement une fois qu’on se réhabitue à conduire sur l’avant, on peut prendre la mesure de la qualité de tenue de route de la 696. La garde au sol mériterait comme sur l’hypermotard d’être un peu plus importante dans la mesure où j’ai fait frotter la godasse. Signe avant coureur que la tétine du repose pied n’est pas loin de toucher à son tour.

Conclusion

Les plus anciens fidèles de ce blog auront reconnu la brêle de MissMonster pour le voyage en Corse.Avec son mètre soixante, je comprends que la moto lui allait bien.
C’est donc une petite moto sympa mais que je conseillerai plutôt aux personnes de petite taille (et pourtant je suis pas un géant 😀 )Par contre je pense que ce n’est vraiment plus le genre de bécane fait pour moi; vu le nombre de kilomètres que je parcours dans  mes balades. La position de conduite est vraiment trop sur l’avant et du coup fait énormément travailler le dos. Bien que ce problème soit facilement contournable en se renforçant le dos, les poignets souffrent d’être soumis à tant de contraintes quand on aime comme moi les routes à chèvre 🙂