jour-18-route-cotiere-003Bon j’exagère peut-être un peu en disant « des » gens mais j’ai au moins rencontré une personne !!

Le réveil sonne : il est 8 heures. Comme d’hab’, il pleut. Pas une grosse pluie mais juste ce qu’il faut pour laisser la toile extérieure de la tente détrempée. Je tente donc de me rendormir et je ne mets pas de réveil : après tout je suis en vacances !! Même la bosse dans le sol ne m’empêcha pas de me rendormir. 10 heures j’émerge de nouveau, bonne nouvelle il ne pleut plus. Je sors la tête de la tente pour voir que le beau ciel d’hier a laissé sa place aux nuages menaçants. Mais je décide quand même d’aller à la douche, si ça se trouve ça aura encore changé d’ici là.

Sur le coup des 11h30, j’ai tout replié et je suis au pied de l’ascenssion pour le Torghatten.

A 15 km au sud de Bronnoysund, sur l’île de Torget, le Torghatten est un point de repère local. Dans la montagne, une cavité longue de 160m, haute de 35m et large de 20m est accéssible par un bon sentier (20 minutes de marche).

Je garde mon équipement moto (blouson et pantalon) et je me mets en route bien décidé à mettre moins de 20 minutes. Le sentier n’est pas aussi bon que le laisse entendre le Lonely. En plus la pluie rend les roches extrêment glissantes (j’en ai fait la douloureuse expérience!! ). En 12 minutes je me retrouve à l’entrée de la cavité et il faut avouer que ça impressionne.

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J’ai les jambes qui flageolent : j’aurais dû petit déjeuner c’est peut-être à cause de ça et la fatigue que je me mets une boite sur un rocher glissant. En attendant il faut avouer que le point de vue est joli :

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En gros vous venez de voir la quasi intégralité des photos du jour … J’enquille ensuite la route dans mon équipement moto trempé de sueur, ça c’est de la boulette car je me caillerai le reste de la journée. Les courses à la superette du coin n’y changeront rien.

Je reprends la fameuse RV17 pour arriver au ferry de Horn (non pas le cap) à destination de Andalsvagen. Et je poursuis jusqu’à Forvik pour prendre le second ferry de la journée. J’en profite pour dire que je comprends pourquoi le Lonely Planete disant « si vous avez le temps et le budget » … Le premier ferry coutait 49 NOk (classique) mais le second passe à 72. Nous devons attendre un peu mais au bout d’une vingtaine de minutes le ferry arrive et nous commençons le chargement des véhicule. Mais la barrière se ferme trois voitures devent moi. Je suis vert, je demande au vendeur de tickets si je ne peux pas embarquer : j’ai une moto pas une voiture et ça se case n’importe où!! Réponse négative. (Salaud) Et en plus il faut attendre 1h15 pour le suivant … Bang le coup final.

J’en profite pour taper une sieste sur Géraldine. J’ai du attirer l’attention puisque je suis réveillé par le flash d’un touriste qui me prenait en photo. Du coup je me lève et je fais un tour d’horizon. Là je vois un motard qui regarde la carte accrochée à la cabane du ferry. Nous commençons à discuter, il est norvégien, il roule en BWM 800 GS et comme dirait Sébastien : « He’s shining in his brand new BMW motorbike equipment » 🙂 Il m’apprend pas mal de choses sur la vie en Norvège et il est impressionné par mon niveau de connaissances sur l’histoire norvégienne. Merci le Lonely 🙂

Le ferry arrive enfin et nous pouvons monter à bord. L’ami norvégien (je n’ai pas son prénom) doit faire la queue alors qu’il est comme moi en bécane et qu’à deux motos nous ne prenons la place que d’une seule voiture. Il se retrouve à côté de moi et nous passerons encore l’heure de traversée à discuter voyage, moto et Norvège. Nous débarquons à Tjotta et nous nous séparons. Il est 16h40 et je n’ai pas envie de trouver un camping tout de suite. Je prends donc la direction de Mosjoen en pensant m’arrêter en chemin.

Le temps est trèèèès frais. Je me caille je suis fatigué et du coup, bien que le temps se dégage un peu je n’ai pas la motivation de m’arrêter pour prendre des photos… Déjà que je ne trouve pas de camping!! Du coup je lutte contre la fatigue et le froid mais je suis obligé d’aller jusqu’à Mosjoen pour ma quatrième ou cinquième nuit en tente d’affilée. J’ai encore trop de bol en me posant dans le seul coin avec des campeurs trop pas discrets avec leurs gosses. Ca tombe bien j’avais décidé de me coucher tôt pour être en forme demain… Au pire il y aura vengeance 🙂

Résumé du jour : envrion 150 km, le temps est très changeant mais il reste une constante : la fraîcheur. J’ai rencontré un type sympa qui m’a donné des bons tuyaux sur des trucs à voir plus dans le Nord.

Pas de galerie à part cette fois-ci. Je mets donc les 6 photos qui se battent en duel ci-dessous :



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